Morphopsychologie

La morphopsychologie

Derrière ce mot «barbare», se cache une science toute simple : l’étude, chez l’Homme, des corrélations entre la morphologie des traits de son visage et sa psychologie. Notons tout de même qu’il vous faudra beaucoup d’heures d’étude et de pratique pour espérer obtenir «le sens morpho psychologique» ! 

Je ne saurai trop vous conseiller le livre culte du Docteur Louis Corman
« Nouveau manuel de morphopsychologie » chez Stock + plus.

Cette analyse des traits du visage concerne d’abord le bâti osseux et musculaire, qui lui donne une forme générale.

Ensuite, dans la partie centrale, se trouvent les récepteurs sensoriels : bouche, nez et yeux. Probablement la partie la plus importante puisqu’elle concerne les zones d’échange avec le monde extérieur.

Enfin, le modelé du visage et l’analyse de ses courbes, aux sens où l’entendent les peintres et les sculpteurs.

Après l’observation, regardons les conséquences !

Les individus sont divisés en deux grands groupes : les «dilatés» et les «rétractés». 

Sans entrer dans les détails, sachez que les premiers nommés ont un cadre de visage plutôt rond, s’inscrivant dans un cercle ou une forme ovale large. Les récepteurs sont bien ouverts vers le monde qui nous entoure, la bouche est large et les yeux grands et expressifs. Souvent un sourire reste figé au coin de leurs lèvres. On dit qu’ils ont un visage ouvert, tourné vers l’extérieur.

Au contraire, les rétractés possèdent un visage étroit et le modelé tend aux lignes droites et anguleuses. Les lèvres sont pincées et les yeux paraissent petits. L’ensemble montre un visage dit «fermé». Nous sommes dans la conservation.  

Un des avantages de cette science est que nous pouvons la mettre en pratique dans notre entourage proche ou dans notre milieu professionnel.
Qui n’a pas un parent «dilaté» ou un patron «rétracté» ?

 

Cette science se pratique beaucoup dans la sphère économique. Les commerciaux l'utilisent pour classer rapidement les clients face à eux, détecter leurs aspirations et leurs souhaits, de façon à les aborder sous le meilleur angle afin de «conclure» leur vente. Un commerçant n’aborde pas de la même manière un dilaté et un rétracté.

Le premier parlera beaucoup, l’autre moins. Un acheteur loquace communiquera facilement ses souhaits et ses attentes.

Le rétracté, les lèvres pincées, les joues creuses, derrière ses yeux mi-clos, intériorisera ses réflexions et ses sentiments. La vente sera  longue et difficile.  

Ne sont présentés ici que des balbutiements qui donneront envie de parfaire cette science trop méconnue et d’une utilisation tellement usuelle.