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BLOG – PORTRAIT D’AUTEUR

Rebondissements, mise en danger, humour, situations cocasses et intrigue jusqu’à la dernière page sont les principaux critères de mes romans.

COMMENT AVEZ-VOUS EU L’IDEE D’ECRIRE DES ROMANS REGIONAUX ?

Dans ma jeunesse, j’ai lu énormément de romans policiers. Puis, dans ma vie active, l’établissement de rapports pour mes clients m’a entraîné tout naturellement vers l’écriture de thrillers.   

Mes deux premiers romans «Meurtre à Rubeis Maceriis» et «Un cas d’école» se situent en Charente, ma région d’origine.

Résidant maintenant à Saint-Cyprien en Pyrénées-Orientales, écrire des polars ayant pour cadre cette magnifique région a été pour moi une évidence.

 

MON EXPERIENCE DES LIVRES AUTO-EDITES ? QUELS SONT LES POINTS SUR LESQUELS LES AUTEURS AUTO-EDITES DOIVENT PRETER LE PLUS D’ATTENTION ?

L’auto-édition consiste pour un auteur à prendre lui-même en charge l'édition de ses ouvrages, sans passer par l'intermédiaire d'une maison d'édition.  

L'auto-édition se distingue précisément de l'édition à compte d'éditeur ou à compte d'auteur. Dans le premier cas, en effet, l'éditeur se charge à ses frais de réaliser et diffuser l'ouvrage en rémunérant l'auteur selon les ventes, et dans le second, l'éditeur s'en charge aux frais de l'auteur.  

Ici, l'auteur devient maître du format de son livre, de sa police d’écriture, de sa mise en page, de la couleur et du grammage du papier, des conceptions de la première et la quatrième de couverture. Et surtout de son prix de vente.

Plus tard, il devra organiser la promotion et la commercialisation de son livre auprès des libraires, des grandes surfaces et des médiathèques. 

Ayant questionné beaucoup d’éditeurs régionaux et nationaux, je n’ai pas trouvé chez eux les attentes souhaitées. Trop de décisions importantes étaient prises sans le consentement de l’auteur. 

QUELLE EST LA REACTION DU PUBLIC LORS DE VOS SIGNATURES ?

Il y a 2 sortes d’acheteurs potentiels :

  • Ceux qui sont heureux de rencontrer un écrivain et viennent converser quelques minutes avec lui. Son point de vue et son expérience vont les passionner.
  • Ceux qui n’osent pas, souvent par timidité. Là, il faut les rencontrer devant le rayon des polars, quand ils feuillettent un roman.  D'où l'importance d’être bien situé dans le magasin ou la grande surface.

Pour les dédicaces, il faut éviter d’écrire une phrase trop banale, que malheureusement trop d’écrivains griffonnent rapidement. Suivant le profil du lecteur en face de vous, que vous décèlerez en parlant deux minutes avec lui, adaptez une dédicace personnalisée ! Il appréciera.

 

QUE TROUVERA LE LECTEUR DANS VOS ROMANS POLICIERS ?

J’ai pour principe de mêler deux ou trois délits (un principal + un ou deux autres secondaires) afin de donner plus de corps à la lecture et à l’intrigue. Souvent, ces affaires se rejoignent.

Pour renforcer la crédibilité de mes romans, je les situe dans le temps en précisant un évènement sportif, historique ou culturel qui s’est déroulé à la même période ou dans le même lieu. Cela conforte le réalisme de l’histoire.

Ici, nous serons toujours dans la création et l’imaginaire, jamais dans les faits réels. Il est trop délicat et hasardeux de reprendre des délits historiques ou des crimes de notre époque : peur de déformer la réalité, peur de froisser quelques enquêteurs maladroits ou malheureux, peur d’ouvrir encore davantage des cicatrices.

Les faits et les personnages sont fictifs ou oniriques. Mais les lieux sont réels. Les résidents de notre région retrouveront des quartiers, des villes, des restaurants, des faits historiques et des particularités régionales qu’ils connaissent. Les estivants apprendront à mieux appréhender leurs sites habituels de villégiature. 

Il y a la lumière : l'histoire, les personnages, les intrigues et les enquêtes. Et il y a l'ombre, ou le "deuxième degré" : les noms de certains personnages en forme d'anagramme ; cela ressemble à des clins d'oeils humoristiques.

Dans chacun de mes romans, le lecteur découvrira aussi quelques mots (verbes, noms ou adjectifs) sortis du language courant. La langue française est si riche que je peux me permettre cette fantaisie lexicale.    

Mais surtout, les principes de base d’un bon roman policier seront toujours respectés : une intrigue suscitée dès les premières pages, une enquête à rebondissements, des fausses pistes, plusieurs suspects crédibles jusqu’au dénouement final, sans oublier bien sûr les sentiments et la valeur humaine.